Le naming a présenté un grand défi. Le milieu tend en effet à plébisciter les acronymes pour leur côté concis, efficace et objectif. Quid de la fusion de deux sigles ? Nous avons souhaité briser ces codes pour proposer un nom plus aérien, à la sonorité douce et facilement mémorisable, presque inspirant. C’est ainsi qu’est né, et s’est imposé, Aoris.
Après le nom, c’est l’écosystème visuel qui a retenu toute notre attention. Là , nous avons pensé et instauré différents éléments qui opèrent individuellement pour former un tout cohérent, à l’image de la mission de nos mandants. La Recoleta est une typographie douce, aux rondeurs généreuses ; deux gammes de teintes se tutoient et se complètent, les pastels pour la touche de calme, et les vives, pour le zeste de dynamisme ; une murmuration d’oiseaux est reproduite par de petits points qui vont et viennent, à l’image des acteurs du milieu qui évoluent de manière coordonnée et précise. Cet effet d’ondes rappelle aussi que le tout est bien plus que la somme de ses parties — c’est ensemble que l’on devient plus fort.
Enfin, c’est au tour des visuels. Dans le cas présent, les banques d’images n’étaient simplement pas une option. Les illustrations sont à dessein imparfaites, avec un trait visible, parfois imprécis. Et les images sont authentiques. Le cadrage et la lumière sont loin d’être ceux d’un studio, mais elles sentent le vécu, le vrai, l’humain, le métier. Et c’est justement cette irrégularité, et cette alternance, qui rassure.