Notre solution permet d’exprimer toute la richesse et la pluralité de la marque à travers un concept simple et transversal qui émane d’un seul et unique élément : le logo RTS. Mais comme souvent, la simplicité est l’aboutissement d’une dialectique complexe, implacable, subtile, recoupant la typographie, la couleur, le mouvement, l’associativité et, encore et toujours, une narration évolutive.
Place à la typographie ! Nous l’avons voulue aussi unique que l’institution. Né d’une collaboration avec une personnalité du milieu, Ian Party du studio NewGlyph, RTS Neue revendique un passeport romand et une audace atypique. Rondeurs et angles ont été minutieusement passés à la loupe et pondérés ; l’ergonomie de certaines queues, larmes ou déliés de jonctions a été carénée pour faire la part belle au mouvement cadré, clair, défini. La chromatique imprime elle aussi la cadence avec son territoire de rouges riches et vibrants qui habillera les écrans comme la signalétique. Le tempo et l’univers sonore créés sur mesure par Sandor, auteure, compositrice et interprète romande, concluent cette composition plurielle.
Le système de classification parachève la redéfinition de l’identité. Deux axes forts régissent la codification. Les vecteurs se déclinent verticalement et les thématiques horizontalement, dans des appositions sans cesse renouvelées. La lecture est immédiate et fait écho à la diversité de la famille RTS. La narration emprunte ce système pour la conjuguer au digital, cumulant tour à tour des impulsions latérales et perpendiculaires, comme une pile de cartes déployées. Aussi simple, et compliqué, que cela.
De la théorie à l’application il n’y a qu’un pas… et plusieurs mois. Au vu de la taille et des niveaux qui composent l’univers RTS, le procédé sera forcément graduel.