L’émission se nomme Radar. Un palindrome court, concis et à la phonétique identique dans les autres langues nationales. Mais surtout, c’est un substantif qui traduit l’idée de partir à la recherche des pépites musicales helvétiques.
À l’instar de son nom, le concept est épuré. La mise en scène est simple et laisse apparaître la technique dans un studio plongé dans le noir. Seul un écran coloré vient habiller le plateau et rompre l’obscurité. Chaque artiste a sa couleur dédiée, choisie pour faire écho à son univers et à son approche. Les surfaces monochromes sont d’ailleurs balayées par le mouvement d’un radar et indiquent le nom de l’artiste en RTS Neue, la typographie créée pour la RTS, dans une version généreuse, condensée extra bold — pour une dernière touche à la fois de cohérence et de singularité.
L’artiste se présente, « performe ». Et offre une première incursion dans son univers. Résolument contemporaine et jeune, cette déclinaison de la nouvelle identité RTS s’intègre naturellement, comme une marque que l’on aime, qui a toujours fait partie du paysage télévisuel. La régularité et la simplicité que nous avons instaurées ont cependant su se glisser au second plan pour ne faire la part belle qu’à l’artiste.